Plus de 300 personnes se mobilisent pour fêter les 5 ans de l’esprit coworking

IMG_3596Plus de 300 personnes participent au « BarCamp de la Muse » organisé pour fêter les  5 ans des espaces de coworking Muse Genève (300 m2) et Lausanne (200 m2) ces 17 et 18 septembre. A Lausanne le mercredi soir la fête battait son plein à 20h00, après une série de 9 ateliers très appréciés animés par des coworkers. Le midi du 18 septembre, ce sont plus de 30 personnes qui présentent leur projet et expriment leurs besoins pour les réaliser lors d’un immense PikNik et la dizaine d’ateliers qui suivent affichent tous complets. La fête se poursuit lors de la fameuse Nuit des Bains organisée par une trentaine de galeries d’art qui émaillent ce quartier sis en face de l’Université et du quartier des Banques en plein Genève.

Ces chiffres de participation dépassent toutes les attentes et sont la démonstration de l’importance de définir de nouvelles conditions cadres atypique aux avant-postes de l’économie, notamment pour accompagner la classe créative en émergence. C’est cette impulsion qui est à la base des Muses qui bénéficient du soutien des Cantons de Vaud et de Genève, ainsi que de la Ville de Lausanne et de Lausanne Région. Plus d’une dizaine d’études réalisées par des étudiants en entrepreneuriat et le comité scientifique de la Muse explicite cette nécessité de soutenir la créativité entrepreneuriale à visage humain et ouverte à tous. Trois livres ont déjà été écrits pour documenter les bonnes pratiques mises en œuvre par les coworkers de la Muse comme l’entraide, le réseautage, la créativité, la gestion de conflit ou l’intelligence relationnelle. D’autres sont en préparation.

En 5 ans, les espaces Muse ont accueilli près de 400 coworkers. Leurs témoignages convergent pour parler de « l’effet Muse », soit la formidable énergie qui donne le courage de réaliser son rêve.

Les Muses accueillent des porteurs de projet, qui peuvent être actifs pour une entreprise, une multinationale ou en tant qu’indépendant.  Tout porteur de projet a besoin d’un terreau favorable pour que la graine d’idée puisse germer. Dans les espaces Muse, il bénéficie de « l’effet Muse » qui repose sur trois piliers systématiquement mis en valeur.

Tout d’abord, il y a le principe fondamental de bienveillance et de non jugement qui laisse la porte ouverte au champ des possibles. Ici, on ne casse pas les rêves, on les encourage. Les valeurs de la Muse ne sont pas seulement écrites en gros sur les murs, mais les coworkers sont invités à en faire l’expérience, et à les vivre au quotidien.

Ensuite, il y a le frottement aux autres qui fait que plus on parle de son projet plus celui-ci s’affine. Par exemple au mythique PikNik hebdomadaire, chaque participant présente son projet et exprime ses besoins pour le réussir. Cette approche très concrète tangibilise l’intention et permet de passer rapidement aux différentes étapes du projet. En développant son réseau, on augmente la chance de rencontrer la bonne personne.

Enfin, au cœur du dispositif, il y a l’entraide qui va bien au-delà de la simple aide. Pratiquer l’entraide, c’est comprendre qu’il est important d’évoluer aussi bien sur le plan personnel que professionnel, et qu’en fait les deux sont souvent liés. La question pertinente est privilégiée par rapport au conseil, car c’est à la personne de trouver elle-même sa solution. Elle seule peut apprendre et trouver les ressources pour contourner l’obstacle et transformer les difficultés en autant d’opportunités.

En soutenant les talents de la classe créative, les espaces Muse se placent clairement aux avant-postes de l’économie dans une approche très concrète ou souffle l’esprit d’entreprendre.

5 ans Muse photos Lausanne