La cryptomonnaie, une économie de l’ombre ?

Bitcoin, Etherum, Binance Coin, Stellar, Ripple, VeChain, Iota. Tous ces noms sont des monnaies virtuelles. Souvent décrié comme une économie de l’ombre. Les cryptomonnaies sont associé dans l’esprit collectif au dark web et aux organisations criminelles. Mais cela a bien changé depuis quelques années. Plusieurs personnes se sont engouffré dans cette nouvelle rué vers l’or.

Le Bitcoin, la plus connu est né en 2008 par un avatar nommé Satoshi Nakamoto. Fin 2017 cette cryptomonnaie a connu une flambé du cours qui a atteint un niveau stratosphérique. La bulle n’a pas éclaté mais les cours ont drastiquement baissé. Passant de 999.- $ le 01 janvier 2017 à 13’664.- $ à son plus haut le 22 décembre 2017 pour être actuellement à 6’915.- $.

Dans le sillage des investisseurs et spéculateurs ont trouvait forcément des personnes qui en font leur commerce. Toutefois, on avait également beaucoup de petits épargnant désirant échapper aux taux d’intérêts extrêmement bas. Certains ont perdu ou gagné réellement ou virtuellement une petite fortune.

La Suisse est-elle un eldorado pour les cryptomonnaies.

Les banques traditionnelles encore refroidi par la bulle internet et la crise des subprimes sont encore frileuses à créer des comptes pour les diverses monnaies. Certaines d’entre elles ont même pris position contre le trading des cryptomonnaie. Alors que d’autres avance leur pions à pas de loup dedans sans vraiment s’engouffrer.

De l’autre côtés plusieurs sociétés et entrepreneurs se sont installés dans des cantons à fiscalité très avantageuse pour minimiser leurs impositions. D’autres ont fait le choix d’aller dans des régions où les loyers et l’électricité sont bon marché et leur permettant de miner leurs tokens. Le choix se fait selon qu’on négocie la monnaie ou qu’on la créer.

La Suisse pourrait sembler être un eldorado pour les investisseurs toutefois le constat est plus mitigé. Certaines sociétés, par manque de vision politique helvétique claire, commence leurs migrations dans des pays aillant une position plus précise.

La cryptomonnaie, une devise alternative ou de refuge

La cryptomonnaie peut-elle sortir de son habit sulfureux et devenir une devise de refuge pour l’épargnant ? Seul l’avenir nous le dira. Certaines monnaies vont disparaitre et d’autres s’ancrer dans notre paysage. Selon l’utilisation qu’on en fera certaines seront inévitables. Toutefois à l’heure actuelle, le grand public reste septique et se focalise sur les escroqueries qui ont eu lieu. Tout le monde a encore en tête l’affaire Mount Gox et son patron Mark Karpelès.

Genève se décide à taxer la cryptomonnaie

En février 2018, l’administration fiscale genevoise a annoncé qu’elle taxera dès cette année les personnes détenant une fortune en cryptomonnaie. Au même titre que les obligations, les actions et l’immobilier. Elle devront donc être annoncé dans la prochaine déclaration d’impôt. L’état ne pouvait pas rester indéfiniment spectateur de cette rivière de diamants sans y gouter.

Tout le monde ne sera pas taxé à la même enseigne

La personne qui aura acquis quelques tokens, les aura conserver quelques années puis revendu avec une plus value ne sera pas taxé. En effet, si le contribuable ne reproduit pas l’opération cela est un gain sur capital sur un élément de sa fortune privée. Il n’est donc pas imposable.

Les contribuables qui auront profité d’opportunité multiples et passé plusieurs ordres sur les marchés se verront taxé. L’administration n’applique pas de règles spécifiques de ce cas-là. Elle se basera sur la circulaire fédérale régissant le commerce d’actions, obligations et autres actifs financiers.

La personne qui traiterait les cryptomonnaies sur les marchés dans des volumes plus conséquent et/ou dans des échanges très répétés sera considéré différemment. De la même manière qu’une personne qui achèterait et vendrait plusieurs biens immobiliers, il est considéré comme un professionnel. De ce fait, il n’est plus taxé sur la fortune mais sur le revenu. Le taux d’imposition n’étant drastiquement pas le même, il lui est vivement conseiller de prendre contact avec un organisme de conseil financier. Ce contribuable devrait demandé un ruling (un accord préalable) à l’administration fiscale.

Le futur de la cryptomonnaie

Le monde des cryptomonnaies est en pleine ébullition. Des règles de régulations se mettent en place. Les premiers pionniers de ces monnaies vont s’écrié qu’on les atteints dans leur libertés. Les autres y verront dorénavant une possibilité d’investissement plus honorable. Quoi qu’il en soit on est dans un nouveau volet pour les cryptomonnaies.

A La Muse Bouge, on y croit et on travaille sur le Muse Coin, une monnaie virtuelle collaborative. Cette cryptomonnaie a été créé en collaboration avec la société Everdreamsoft qui est hébergé dans nos locaux. Ils sont déjà les créateurs du BitCrystal qui est une monnaie d’échange dans le monde de jeux vidéos.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à prendre contact avec nous.